La CFDT signe les trois accords issus de la négociation flash

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Par Anne-Sophie Balle— Publié le 21/11/2024 à 13h47 et mis à jour le 21/11/2024 à 15h07

Yvan Ricordeau et Olivier Guivarch à l’issue de la séance conclusive de négociation assurance chômage et emploi des seniors.
Yvan Ricordeau et Olivier Guivarch à l’issue de la séance conclusive de négociation assurance chômage et emploi des seniors.© Syndheb

Une semaine après la fin des négociations menées par les partenaires sociaux, le Bureau national de la CFDT a décidé à l’unanimité de signer les trois accords – à savoir l’avenant de la convention d’assurance chômage, l’accord national interprofessionnel (ANI) en faveur de l’emploi des salariés expérimentés et celui relatif à l’évolution du dialogue social. Ce dernier, apparu dans la dernière ligne droite de la négociation, vise à supprimer la limitation des trois mandats successifs des élus CSE – une revendication de longue date des organisations syndicales. Le Bureau national a donc choisi de suivre l’avis positif exprimé par la délégation CFDT à l’issue de la négociation.

Les positions des autres signataires

Jusqu’à présent, seules deux organisations se sont officiellement positionnées sur ces trois accords. Ainsi, la CFE-CGC a refusé de signer l’avenant assurance chômage – elle avait déjà refusé de signer l’accord de novembre 2023 compte tenu de la dégressivité introduite pour les cadres. En revanche, elle signe les deux autres accords. La CFTC, de son côté, valide les trois textes. Le suspens demeure chez FO, qui devrait donner sa position dans le courant de la journée du 21 novembre. La CGT, pour sa part, se prononcera le 5 décembre mais a déjà affiché sa ferme opposition à l’avenant relatif à l’assurance chômage.

À propos de l'auteur

Anne-Sophie Balle
Rédactrice en chef adjointe de Syndicalisme Hebdo

Côté patronal, le Medef vient de confirmer sa signature des accords. L’U2P devrait se prononcer d’ici au 25 novembre, sachant que sa délégation se positionne d’ores et déjà en faveur d’une signature globale. La CPME, quant à elle, ne devrait pas signer l’ANI sur l’emploi des seniors, qu’elle n’estime « pas à la hauteur des enjeux et des défis économiques qui sont face à nous », selon son négociateur.