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Extrait de l’hebdo n°3925
Nous ne pouvons pas nous résoudre à une victoire de l’extrême droite dans notre pays. Et nous n’avons plus que quelques jours pour convaincre. Parlons-en autour de nous, à nos proches, à nos collègues, à nos voisins, chacune et chacun prendra sa part et notre force sera notre nombre.
Le RN a certes réussi jusqu’ici à dire aux électrices et aux électeurs ce qu’ils avaient envie d’entendre, en amalgamant les attentes les plus contradictoires, quitte à se contredire. Nous savons qu’au-delà de son électorat historique raciste et xénophobe, l’extrême droite prétend s’être normalisée et surfe sur le sentiment de déclassement, la colère sociale, les frustrations, le ressentiment, la relégation, la désespérance pour construire un récit qui séduit. La nostalgie d’une France qui n’a jamais existé, dont il faudrait exclure certains, et trier les bons Français des mauvais. Rien de bon ne peut venir de l’extrême droite.
La CFDT n’est pas un parti, elle ne se ralliera à aucune bannière. La CFDT est une organisation syndicale engagée dans la société, avec des dizaines de milliers de représentants dans les entreprises et les administrations, au Conseil économique, social et environnemental, dans le dialogue avec le patronat et les pouvoirs publics, en position de négocier ou d’être consultée à tous les niveaux. Nous portons le projet de la CFDT pour une société plus juste, plus solidaire, plus écologique, plus démocratique. Il reste tant à faire, et il restera toujours à faire.
Alors nous avons le devoir d’appeler à voter, en dehors de l’extrême droite, parce que c’est notre histoire. Par fidélité à celles et ceux qui nous ont précédés et qui ont lutté pour que l’on ne fasse pas de différence entre les travailleurs. Il y a 577 députés à élire, nous avons le pouvoir de choisir !
En votant, pensons à toutes celles et ceux qui veulent vivre en paix, dans cette France de la liberté, de l’égalité et de la fraternité. La CFDT s’y reconnaît. Mais il ne reste plus que quelques jours…