Six mois avant l’entrée en vigueur du bonus-malus, les entreprises font le dos rond abonné

temps de lectureTemps de lecture 5 min

iconeExtrait de l’hebdo n°3814

Inscrite dans la réforme de l’assurance chômage, la future surtaxation des contrats courts n’a pas provoqué de changement majeur des comportements des entreprises. Entre attentisme et contournement, le patronat espère toujours l’abrogation de la mesure avant son entrée en vigueur le 1er septembre prochain.

Par Anne-Sophie Balle— Publié le 08/03/2022 à 13h00 et mis à jour le 06/09/2023 à 13h22

image
© Romain Gaillard/RÉA

Moduler les cotisations chômage des employeurs qui abusent des contrats courts : l’idée a toujours horrifié le patronat, qui voit dans le recours à ces contrats la réponse à un besoin temporaire de main-d’œuvre que les salariés permanents ne peuvent satisfaire – mais qui traduit souvent une gestion à l’économie des ressources humaines.

Alors que les demandeurs d’emploi subissent depuis plusieurs mois déjà le durcissement des mesures liées à la réforme de l’assurance chômage, le mécanisme du bonus-malus (censé inciter les employeurs à allonger la durée des contrats), lui, n’est toujours pas effectif. Il entrera en vigueur le 1er septembre 2022, au terme d’une phase…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ? Connectez-vous