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Extrait de l’hebdo n°3926
Le conseil d’administration de l’Unédic, réuni le 27 juin, a acté une revalorisation des allocations de 1,2 % – laquelle devrait concerner 1 690 000 personnes, soit 74 % des demandeurs d’emploi indemnisés ayant ouvert un droit il y a plus de six mois. Loin, très loin de l’augmentation de 2,5 % proposée par la CFDT afin d’assurer le maintien du pouvoir d’achat des demandeurs d’emploi indemnisés.
Une inflation qui reste supérieure à 2 %
De fait, « si le pic d’inflation de 2022 et début 2023 semble désormais dépassé, son niveau reste supérieur à 2 %, ce qui pèse fortement sur le pouvoir de vivre des demandeurs d’emploi », réagit Olivier Guivarch, secrétaire national chargé de l’emploi. Cette faible revalorisation des allocations chômage provoque une amère déception côté CFDT, qui rappelle que « les demandeurs d’emploi ont déjà subi de très fortes baisses de leurs droits au cours des dernières années, sans effet prouvé sur l’incitation de retour à l’emploi ». Comme l’ensemble des organisations syndicales, la CFDT n’a eu d’autre choix que de s’abstenir au moment du vote, les règles de l’Unédic faisant qu’une opposition conduit à une revalorisation nulle – et donc une absence de décision qui aurait pénalisé, un peu plus encore, les demandeurs d’emploi.