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Extrait de l’hebdo n°3758
Le plan jeunes commence à produire ses effets mais ne suffit pas à endiguer la précarisation et le mal-être grandissants de la jeunesse. Face à une crise qui se prolonge, la CFDT plaide pour davantage d’accompagnement et de soutien financier.
« J’avais vingt ans. Je ne laisserai personne dire que c’est le plus bel âge de la vie. » La célèbre phrase de Paul Nizan résonne en cette fin d’année. Entre couvre-feu et crise économique, les jeunes peinent à bâtir leur avenir, voire à boucler leurs fins de mois. « Certains, les étudiants isolés, sont gagnés par une détresse psychologique, ce qui nous inquiète car les jeunes sont plus fragilisés dans la période », s’alarme Inès…