L’avant-dernière séance de négociation sur le télétravail s’est achevée le 17 novembre, vers 20h.
Près de cinq heures de discussion pour une réunion que la CFDT a qualifiée de « premier véritable échange » avec le patronat qui était jusqu’ici rétif à faire bouger les lignes qui encadrent le télétravail.
Catherine Pinchaut, cheffe de la délégation CFDT, a rappelé que le patronat souhaite un accord « ni prescriptif ni normatif » mais il a entrouvert la porte sur un certain nombre de sujets. Cette session a permis de remettre dans le projet d’accord deux thèmes : la notion de volontariat (de la part du salarié) lors du passage en télétravail (hors période de crise) et la réversibilité (possibilité de revenir en arrière pour un salarié quand le télétravail ne lui donne pas satisfaction). De même, la période d’adaptation (hors période de crise là encore) et la nécessité de former des managers qui vont devoir gérer leurs équipes à distance font partie des points positifs du texte.
Points de friction
Des « points durs » demeurent puisque la question de l’éligibilité des postes continue de heurter le patronat qui veut garder la main sur la définition des activités et des missions télétravaillables, tandis que la CFDT affirme que cela ne peut se décider sans l’avis du salarié et des représentants du personnel.
« C’est une question d’organisation du travail dans l’entreprise qui…