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Extrait de l’hebdo n°3917
L’assemblée plénière du 9 avril a été l’occasion pour le Conseil économique, social et environnemental de présenter son bilan après trois ans d’activité. Deux thématiques ont animé les échanges : la participation citoyenne et les orientations stratégiques.
1. co-rapporté par Christelle Caillet du groupe CFDT
La loi de 2021 réformant le Cese attribuait à l’institution la mission d’associer la participation des publics à ses travaux. Trois ans plus tard, l’objectif semble atteint grâce à la multiplication des outils : plateformes participatives, ateliers délibératifs, implication des Ceser, tirage au sort de citoyens pour participer aux travaux, convention citoyenne sur la fin de vie en 2023… « Ces dispositifs augmentent le poids des avis du Cese auprès des pouvoirs publics. Ils permettent également aux organisations de la société civile de s’emparer des sujets », explique Albert Ritzenthaler, le président du groupe CFDT au Cese. Plusieurs fédérations et unions régionales interprofessionnelles (URI) CFDT ont d’ailleurs été impliquées dans ces dispositifs, les transformant en outils d’analyse ou en revendications propres, et y associant parfois des centaines d’adhérents. Le dernier avis1 présenté en séance plénière le 23 avril, « Quel équilibre vie professionnelle – vie personnelle ? », s’est notamment appuyé sur plus de 10 000 contributions sur la plateforme citoyenne et a été largement relayé au sein de la CFDT.
Le groupe CFDT fortement impliqué
Depuis mars 2021, cinquante avis ont été présentés. Ils se sont inscrits dans les orientations définies par le Cese : « Résilience, transitions, transformations ». Le groupe de la CFDT en a rapporté à lui seul près du tiers (30 %), portant sur le travail, la transition écologique juste, la démocratie… « La plus-value des avis du conseil réside dans son mode de construction basé sur la recherche d’analyse et les préconisations partagées entre organisations syndicales, patronales, environnementales et associatives », assure Albert Ritzenthaler. La seconde moitié de la mandature devrait s’orienter vers la réduction des fractures, et la vitalité de la démocratie sociale, nécessaire aux grandes transformations liées notamment aux dérèglements climatiques.