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Extrait de l’hebdo n°3911
Les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 doivent être une fête ; personne – et surtout pas à la CFDT – ne souhaite qu’elle soit gâchée. Pour autant, comme s’y sont engagés le Comité d’organisation (Cojop) et le gouvernement depuis la désignation de Paris, ces Jeux doivent être exemplaires, particulièrement sur le plan social.
Cela passe par la reconnaissance des efforts consentis par de nombreux salariés et agents publics afin que cet événement planétaire se déroule dans les meilleures conditions. C’est le sens des négociations en cours. Fidèle à ses valeurs, la CFDT y prend toute sa place dans le dessein d’obtenir des avancées pour les travailleurs, sans cependant faire préventivement planer la menace d’une grève lors des épreuves olympiques.
Contrairement aux Jeux olympiques, l’important n’est pas de participer lors de négociations. L’important, c’est bien de parvenir à un compromis. Il appartient donc désormais aux employeurs, privés comme publics, de jouer le jeu et de prendre en considération les revendications légitimes des salariés du secteur privé et des agents publics.