Un plan de relance à 8 milliards d’euros. Le gouvernement a mis les moyens pour porter secours à la filière automobile, rudement impactée par la crise du Covid.
En avril, cette industrie stratégique, qui pèse 18 % du chiffre d’affaires de l’industrie française et emploie 400 000 salariés en France, aura subi une chute des ventes de 89 %. Stockés pendant le confinement, 700 000 véhicules attendent sur des parkings. Présenté le 26 mai par le président de la République, le plan de relance se devait donc d’être ambitieux. Avec deux grands objectifs. Le premier axe consiste à encourager une relance immédiate de la demande en faveur de véhicules propres, par le biais de bonus écologique pour l’achat d’une voiture électrique ou hybride ou avec l’accélération du plan de soutien d’installation de bornes de recharge. En la matière, la France enregistre un gros retard sur ses voisins. « Ces mesures sont positives mais ne permettent pas de prévoir le comportement des consommateurs », réagit Jean-Marie Robert, secrétaire national de la CFDT-Métallurgie. Seront-ils prêts à acheter un nouveau véhicule ? Dans la période, rien n’est moins sûr…
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