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Extrait du magazine n°476
Surmenage, manque de reconnaissance, précarité… Les personnels de l’Établissement français du sang sont à bout. À Cestas (Gironde), si certains affichent leur détermination à poursuivre leur mission de service public, d’autres envisagent de renoncer.

Infirmières de l'EFS sur un point de collecte de sang à Cestas, en Gironde.©Michel LeMoine
Il est 14 heures en ce mois de juillet, le deuxième été vécu sous la pandémie de Covid. Tiphaine, Jamila et Aurélie, toutes les trois infirmières, s’affairent pour installer le matériel et les équipements qui serviront à la collecte de sang réalisée dans la salle polyvalente de Cestas, petite ville de 17000 habitants, à une trentaine de minutes de…