En Iran, des syndicalistes et militants des droits de l’Homme libérés

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iconeExtrait de l’hebdo n°3933

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 17/09/2024 à 12h00

De gauche à droite : Keyvan Mohtadi, Hassan Saeedi et Reza Shahabi, trois prisonniers politiques iraniens libérés, le 1er septembre dernier, de la prison d’Evin.
De gauche à droite : Keyvan Mohtadi, Hassan Saeedi et Reza Shahabi, trois prisonniers politiques iraniens libérés, le 1er septembre dernier, de la prison d’Evin.© DR

Enfin une bonne nouvelle ! Et la fin d’un long calvaire pour deux syndicalistes du Syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et sa banlieue (Vahed), Reza Shahabi, et Hassan Saeedi. Les deux hommes ont quitté les geôles iraniennes le 1er septembre en compagnie d’un autre militant des droits de l’Homme et défenseur du droit des travailleurs, l’écrivain et traducteur Keyvan Mohtadi. Depuis mai 2022, ils purgeaient une peine de prison en raison de leurs activités syndicales.

Un appel à la communauté internationale

À propos de l'auteur

Guillaume Lefèvre
Journaliste

Dans une déclaration commune, la CFDT et quatre autres organisations syndicales françaises saluent cette libération et attirent l’attention sur le sort réservé à des dizaines d’autres activistes. « [Les] prisonniers politiques et d'opinion doivent être libérés, écrivent la CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa. Nous sommes déterminés à continuer d’élever collectivement notre voix sur la scène mondiale et à faire campagne pour que le gouvernement iranien respecte les libertés fondamentales, sans lesquelles le concept de droits syndicaux n’aurait aucun sens. »