Decathlon : le courage d’alerter abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3884

Des salariés sous anxiolytiques, qui subissent des reproches ou effectuent des heures de travail non rémunérées. Des collègues harceleurs, des managers toxiques, des locaux parfois inadaptés. Dans plusieurs magasins Decathlon, des élus CFDT ont utilisé leur droit d’alerte et mis l’employeur devant ses responsabilités.

Par Claire Nillus— Publié le 25/07/2023 à 12h00 et mis à jour le 24/07/2024 à 02h00

De gauche à droite : Justine et Kim…
De gauche à droite : Justine et Kim…© DR

En France, Decathlon compte 329 magasins, 16 entrepôts et 22 500 salariés ; en 2021, le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 4,5 milliards d’euros. Un joli palmarès. Seulement, depuis quelques années, les élus CFDT constatent une augmentation vertigineuse des risques psychosociaux au sein des équipes. Les raisons sont nombreuses : problèmes d’organisation du travail, de management, de communication, de sexisme, de racisme… À plusieurs reprises, Justine Ammeloot, élue CFDT du CSE de la région Nord, et Kim Ung, élue CFDT du CSE de la région Centre-Ouest et représentante syndicale au CSE Central, ont alerté la direction en lui rappelant chaque fois ce que spécifie le code du travail : « Si un membre de la délégation…

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