Extrait du magazine n°511
Les 28 hectares de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep), situé au cœur du bois de Vincennes (Paris), ont retrouvé leur quiétude après un été olympique et paralympique euphorique. L’établissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel a en effet été mis en lumière durant les Jeux de Paris 2024 : 78 des 139 médailles (56 %) décrochées par les sportifs tricolores l’ont été par des athlètes issus de l’Insep.
En ce mois de janvier 2025, les 800 athlètes et les 300 agents qui animent ce repaire du sport de haut niveau ont repris leur routine quotidienne.
Et parmi celles et ceux qui font vivre le lieu : les militantes et militants de la CFDT, par ailleurs première organisation à l’Insep (quatre élus contre deux pour la FSU). Comme le sport de haut niveau, le dialogue social nécessite rigueur, stratégie et détermination. C’est avec cet état d’esprit que la section a obtenu un accord télétravail et l’instauration d’une procédure en cas de violence, discrimination, harcèlement et agissements sexistes. « Les conditions et la qualité de vie au travail des uns participent de la réussite des autres », affirme Rémi Bernard, kinésithérapeute et représentant du personnel.











