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Extrait de l’hebdo n°3912
Ils sont enseignants, agents des écoles, policiers, infirmières, éducateurs spécialisés, aides-soignants, agents d’entretien ou de maîtrise… Ce 19 mars, ils sont mobilisés pour demander des revalorisations salariales via une hausse du point d’indice. Dans un contexte d’inflation persistante, il y a urgence ! Le pouvoir d’achat des fonctionnaires titulaires comme des contractuels se détériore continûment. Les salaires stagnent ou augmentent à un rythme très insuffisant par rapport à l’augmentation du coût de la vie.
L’annonce du gouvernement voulant faire de nouvelles économies sur la masse salariale accentue la colère des agents des fonctions publiques. D’autant que ces annonces sont l’expression de la volonté de ne pas remplacer tous les départs. Plus qu’une provocation, c’est un non-sens à l’heure où les citoyens ont besoin de services publics de qualité, proches et performants. Réduire les effectifs revient à demander aux agents de remplir leur mission de la même façon qu’auparavant tout en étant moins nombreux. La conséquence directe d’une telle décision, c’est évidemment une dégradation des conditions de travail.
Les agents qui font vivre les services publics contribuent de manière significative au bon fonctionnement de notre société, à la cohésion sociale, à la solidarité, à l’égalité des chances. Il est plus que temps d’ouvrir des négociations pour rendre la fonction publique plus attrayante, parler des rémunérations et, plus largement, du travail. Améliorer les conditions de travail, dialoguer autour de l’organisation du travail, négocier les réformes à venir et les transformations nécessaires face aux mutations écologique et numérique : telles sont les exigences de la CFDT.