Le 8 septembre, plus de 400 salariés ont manifesté devant le siège du groupe du voyagiste TUI, avec pour objectif de mettre la pression sur la direction et améliorer les conditions de départ de 600 salariés.
« Il manque 10 millions d'euros pour que ce PSE soit décent. Dix millions, c’est rien alors que ce groupe a touché près de 3,9 milliards d'euros d’aides. » Marie-Hélène Loupec-Larade, la déléguée syndicale CFDT du voyagiste TUI, harangue une foule en colère, ce 8 septembre, devant le siège du groupe, à Levallois-Perret.
Ils sont plus de 400 salariés, dont une partie vient de région, à avoir répondu à l’appel de l’intersyndicale CFDT-CGT-FO-CGC à manifester. Sur leurs pancartes, on peut lire « TUI, numéro 1 du PSE », « Du respect et de la considération », ou encore « Tuitanic ». Ils entendent mettre la pression sur la direction pour qu’elle lâche les 10millions supplémentaires nécessaires à l’élaboration d’un PSE correct.
La tension chez les salariés est palpable. « On nous licencie par visio-conférence. Ce sont 600 salariés qui vont partir. Ils viennent s’ajouter aux 1 800 déjà partis depuis 2012, grogne Nia Diarra, responsable syndicale CFDT. On a été pressés comme des citrons depuis la crise sanitaire. Ça suffit, on veut être respectés. »
Pour Pascale Bazin, également déléguée syndicale CFDT, « le groupe a reçu 3 milliards d'euros d’aides du gouvernement allemand, et 900 millions du gouvernement français au titre du CICE et du chômage partiel et il chipote pour 10 millions d'euros pour une sortie honorable de 600 salariés qui ont beaucoup donné à l’entreprise, c’est inadmissible ! »
La #CFDTTui demande pour les…