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Extrait de l’hebdo n°3918
Pas de démocratie sans syndicats ! Ce 1er mai, à l’occasion de la journée internationale des travailleuses et des travailleurs, c’est ce message que nous porterons avec la Confédération syndicale internationale (CSI).
La démocratie est garante de l’État de droit. Elle est un rempart contre celles et ceux qui veulent restreindre les droits humains, s’attaquer aux droits des femmes et des minorités, à la liberté d’expression, aux libertés individuelles et collectives, et notamment celle d’adhérer à un syndicat. Partout où la démocratie est attaquée, ce sont les travailleuses et les travailleurs qui sont attaqués. Partout où la démocratie est attaquée, ce sont les syndicalistes qui sont attaqués.
Hélas, les exemples de dérives autoritaires ne manquent pas. En Argentine, en Finlande ou encore en Italie, où des gouvernements d’extrême droite sont au pouvoir, les syndicats sont pris pour cible, le dialogue social est bâillonné, le droit de grève bafoué, le droit de manifester restreint et les droits des travailleurs détricotés. En France et ailleurs dans le monde, ils sont nombreux à vouloir s’en inspirer.
Pour la CFDT, le combat pour la démocratie est intimement lié aux combats du mouvement syndical pour l’emploi, la protection, la justice sociale. Mais la démocratie n’est pas un acquis. Elle se défend au quotidien. Dans un mois, ce combat, nous le poursuivrons dans les urnes lors des élections européennes. Nous ferons entendre notre voix, en votant contre celles et ceux qui prônent l’autoritarisme et portent une vision rétrograde de la société.