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Extrait de l’hebdo n°3941
Les pluies diluviennes qui se sont abattues ces derniers jours dans la région de Valence ainsi qu’au Soudan, même si les médias s’en font moins l’écho, viennent nous rappeler que le dérèglement climatique est largement enclenché et que l’humanité doit agir de manière urgente.
Alors que la COP 29 s’est ouverte le 11 novembre à Bakou (Azerbaïdjan), espérons que les dirigeants du monde entier se montreront capables de prendre des mesures inédites et fortes. Les enjeux de décarbonation, et donc de sortie des énergies fossiles, sont centraux. Tous les pays ne sont pas égaux face à ces transformations, et la question du financement sera majeure. La réussite tiendra donc beaucoup à la capacité qu’auront les États à faire vivre le multilatéralisme. Or, cette COP s’ouvre quelques jours seulement après l’élection de Trump, qui n’est certes pas encore investi, mais dont on connaît le climato-scepticisme et la volonté de sortir des accords de Paris – alors même que le positionnement des États-Unis pèsera beaucoup.
1. Confédération syndicale internationale.
Force est de constater que l’issue de cette COP est incertaine, mais cela n’empêchera pas le syndicalisme et la CFDT, par l’intermédiaire de la CSI1, de porter la voix des travailleuses et des travailleurs du monde entier afin d’anticiper les transformations des emplois et d’assurer les reconversions professionnelles, mais aussi de renforcer les ambitions dans l’optique d’atténuer les effets du changement climatiques pour des emplois et un travail de qualité.
Le syndicalisme milite en faveur d’une action climatique à la fois ambitieuse, socialement équitable et respectueuse des droits des travailleurs à l’échelle mondiale. En trois mots : transition écologique juste.