Le gouvernement renonce aux deux jours de carence supplémentaires pour les agents

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iconeExtrait de l’hebdo n°3949

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 21/01/2025 à 13h00

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Le 16 janvier, dans le cadre des débats relatifs au budget 2025, Laurent Marcangeli, ministre de l’Action publique, de la Fonction publique et de la Simplification, est revenu sur les propos de son prédécesseur, Guillaume Kasbarian. Il a confirmé que son gouvernement ne porterait pas à trois jours la carence subie par les agents publics en cas d’arrêt maladie (de sorte qu’il ne reste qu’un seul jour de carence). C’est donc une excellente nouvelle pour les agents concernés et une victoire des organisations syndicales, qui avaient massivement exprimé leur colère en décembre 2024, que ce soit par la grève ou par la signature d’une pétition portée par la CFDT Fonctions publiques.

Une première étape

1. Garantie individuelle du pouvoir d’achat.

Cette renonciation constitue également une réponse à l’une des revendications défendues par la CFDT Fonctions publiques lors de la rencontre bilatérale avec le ministre, le 9 janvier dernier. Mais elle ne fera pas tout, et cette « première étape » ne doit pas servir à occulter d’autres chantiers à mener concernant l’attractivité de la fonction publique. « Nous attendons du ministre l’organisation d’une réunion pour traiter des sujets relatifs à l’attractivité de la fonction publique, dont la mise en œuvre de la Gipa1 et la baisse de l’indemnisation des jours d’arrêt maladie », insiste Mylène Jacquot, secrétaire générale de la CFDT Fonctions publiques. À noter qu’une autre bonne nouvelle est arrivée pour les agents publics : Élisabeth Borne, ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a confirmé l’abandon des 4 000 suppressions de postes qui avaient été envisagées dans le champ de son ministère pour 2025.