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Extrait de l'hebdo n°3963

Les entreprises qui connaissent une baisse durable de leur activité, « sans que celle-ci ne soit pour autant de nature à compromettre leur pérennité », peuvent, depuis le 16 avril, bénéficier du dispositif d’APLD rebond. Très proche de l’activité partielle de longue durée (APLD), créée lors de la crise sanitaire de 2020, le nouveau dispositif institué par la loi de finances pour 2025 permet de favoriser le maintien dans l’emploi des salariés en mettant l’accent sur leur formation professionnelle.
Concrètement, le dispositif – accessible à toutes les entreprises et qui repose sur la négociation collective (accord d’établissement, d’entreprise ou de groupe ou élaboration d’un document unilatéral pris en application d’un accord de branche étendu) – permet à l’employeur de réduire l’horaire de travail de ses salariés en contrepartie d’engagements renforcés en matière de maintien dans l’emploi et de formation professionnelle.
Un dispositif essentiel dans la métallurgie
La mesure était en tout cas très attendue par les employeurs et les partenaires sociaux, notamment dans la métallurgie. Le 18 avril, après plusieurs séances de négociation, la FGMM-CFDT a donc décidé de signer l’accord APLD rebond pour la branche de la métallurgie. « Face aux incertitudes économiques et géopolitiques actuelles, qui s’ajoutent aux exigences de transformation industrielle, les signataires ont décidé de mobiliser tous les outils et actions à leur disposition en vue de préserver l’emploi et de développer les compétences des salariés dans la branche de la métallurgie. C’est l’objectif que doit remplir l’APLD rebond », indique-t-elle dans un communiqué datant du 23 avril. « Pour la FGMM-CFDT, l’importance cruciale est de continuer à former les salariés, notamment aux métiers en tension et aux métiers de demain, afin de sécuriser leurs parcours professionnels. »