La CFDT marche contre la loi immigration

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iconeExtrait de l’hebdo n°3904

La CFDT a appelé ses militants à participer massivement à la marche citoyenne contre la loi “asile et immigration” organisée dans toute la France le dimanche 21 janvier.

Par Sabine Izard— Publié le 21/01/2024 à 18h36 et mis à jour le 22/01/2024 à 08h34

Aux côtés de l’ancien Garde des Sceaux et Défenseur des droits Jacques Toubon, 201 personnalités (dont Marylise Léon pour la CFDT et Sophie Binet pour la CGT) étaient présentes dans l’après-midi du dimanche 21 janvier au Trocadéro pour s’opposer à la loi immigration.
Aux côtés de l’ancien Garde des Sceaux et Défenseur des droits Jacques Toubon, 201 personnalités (dont Marylise Léon pour la CFDT et Sophie Binet pour la CGT) étaient présentes dans l’après-midi du dimanche 21 janvier au Trocadéro pour s’opposer à la loi immigration.© Syndheb

C’est « sans chant ni banderoles » que les militants de la CFDT ont défilé ce dimanche 21 janvier contre la loi asile et immigration, répondant à l’appel lancé par 201 personnalités, dont Marylise Léon. « La CFDT est déterminée à défendre, avec de nombreuses autres organisations de la société civile, un modèle de société inclusive et solidaire, à rebours du rejet de l’autre et du repli sur soi », a ainsi expliqué la secrétaire générale de l’organisation.

À travers cette marche citoyenne, « nous sommes là pour clamer haut et fort notre opposition à la loi et demander au gouvernement de ne pas la promulguer », a-t-elle conclu, avant de s’élancer aux côtés des signataires de l’appel, place du Trocadéro, à Paris. Le cortège parisien a réuni 16 000 personnes et 75 000 personnes en France, selon le ministère de l’Intérieur.

En attendant la décision des Sages

Votée le 19 décembre 2023 dans une version profondément amendée par rapport au texte initial voulu par le gouvernement, la loi « pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » durcit drastiquement les conditions d’accueil et de vie des personnes étrangères sur le sol français. Elle a été qualifiée par la CFDT de « déchéance de fraternité ».

Son sort est maintenant suspendu à la décision du Conseil constitutionnel, qui, le 25 janvier, fera savoir si certaines de ses dispositions sont inconstitutionnelles – et donc s’il est possible ou non de promulguer cette loi en l’état…