Impôt minimal mondial : plus de moyens pour l’action publique mais pas plus de loyauté pour le dialogue social abonné

iconeExtrait de l’hebdo n°3786

Par Philippe Portier— Publié le 13/07/2021 à 12h00 et mis à jour le 13/07/2022 à 03h01

Philippe Portier, secrétaire national
Philippe Portier, secrétaire national© Virginie de Galzain

Au cœur de l’actualité internationale, les pratiques d’optimisation fiscale des entreprises privent l’action publique de ressources considérables pour financer la relance, lutter contre les inégalités, développer des emplois de qualité et impulser avec davantage de force de frappe une transition écologique juste.

Mais ces pratiques ont aussi un impact concret sur la vie des travailleurs : elles attaquent l’emploi, freinent l’évolution des rémunérations et plus largement celle des travailleurs tout au long de la chaîne de valeur. Elles pressurent les conditions de travail, altèrent la qualité et la loyauté du dialogue social tout comme notre capacité syndicale à peser sur la stratégie de l’entreprise. C’est en cela qu’elles sont inacceptables.

Le G20 a approuvé il y a quelques jours le projet de réforme de la fiscalité internationale pour réduire la sous-imposition des grandes entreprises et mieux réguler la concurrence fiscale. Ce projet comporte deux piliers. Le premier…

Pour continuer de lire cet article, vous devez être abonné.

s'abonner

Déjà abonné ? Connectez-vous