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Au lendemain du premier tour des législatives, qui a vu le Rassemblement national figurer largement en tête des suffrages, la CFDT ne se résigne pas à voir l’extrême droite arriver au pouvoir, perspective qualifiée de « dangereuse pour les citoyennes et les citoyens, pour les travailleurs et les travailleuses » par la Commission exécutive. En tant que première organisation syndicale de France, la CFDT « a un devoir : faire entendre la voix des travailleurs et des travailleuses et défendre leurs intérêts ». Elle le remplit aujourd’hui en appelant à la responsabilité de chacun et de chacune.
C’est pourquoi, dans un communiqué, elle demande solennellement « à toutes celles et tous ceux qui sont attachés aux fondements de notre république – la liberté, l’égalité, la fraternité – de se mobiliser le dimanche 7 juillet. [Et] appelle, partout où un candidat d’extrême droite est présent, à voter pour le candidat en face le mieux placé pour l’emporter. Quelle que soit sa formation politique ».
La responsabilité des partis
Au-delà de l’appel aux électeurs, la CFDT met les partis politiques devant leurs responsabilités en invitant « les candidats les moins bien placés dans les plus de 300 triangulaires/quadrangulaires potentielles organisées sur l’ensemble du territoire à se désister pour faire battre l’extrême droite ». En effet, le projet de l’extrême droite est un projet de société fondé sur l’inégalité de droits entre les citoyens, l’exclusion et la discrimination, le repli national. « Il est complètement à l’opposé de notre vision de la société et des valeurs que défend la CFDT », conclut la Commission exécutive.