En Polynésie, A Ti’a i Mua alerte sur la vie chère abonné

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iconeExtrait de l’hebdo n°3817

“Polynésie morte”, c’était le mot d’ordre de l’appel à la grève de l’intersyndicale le 17 mars. Objectif de cette journée de mobilisation dans le privé et le public : faire entendre les inquiétudes des travailleurs de cette collectivité territoriale d’outre-mer concernant la vie chère et le financement de la protection sociale.

Par Guillaume Lefèvre— Publié le 29/03/2022 à 12h00 et mis à jour le 06/09/2023 à 13h22

Tu Yan dit Piko (ici en décembre 2000), secrétaire général d’A Ti’a I Mua.
Tu Yan dit Piko (ici en décembre 2000), secrétaire général d’A Ti’a I Mua.© FB Syndicat A Ti’a I Mua Éducation

1. La caisse de Sécurité sociale des salariés polynésiens accuse un déficit d’environ 62,5 millions d’euros.

2. À la suite de la forte mobilisation, le gouvernement polynésien a annoncé le 22 mars une baisse du taux de la taxe à 1 %, initialement annoncée à 1,5 %.

La forte participation à la journée de mobilisation du 17 mars dernier – 2 700 personnes étaient présentes – témoigne du niveau de leurs préoccupations. « Pour sauver la caisse de prévoyance sociale1, le gouvernement a décidé la mise en place au 1er avril 2022 d’une taxe sur la consommation dite Contribution pour la solidarité [CPS] de 1 %2 sur toutes les factures injustement appelées…

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