Extrait de l’hebdo n°3760
Avec 220 participants, le congrès de la CFDT-Bretagne, bien que différé en raison de la crise sanitaire, a tenu toutes ses promesses. Les délégations syndicales sont reparties avec une feuille de route claire pour les quatre années à venir.
Certains chiffres parlent d’eux-mêmes : avec un rapport d’activité validé à 89,10 % et un projet d’orientation adopté à 93,15 %, l’URI CFDT de Bretagne a vécu un congrès de cohésion et dispose une feuille de route claire pour la mandature. Pourtant, ce congrès a connu moult rebondissements. Initialement programmé en juin 2020 à Brest, il s’est finalement tenu en décembre et entièrement à distance pour cause de crise sanitaire – ce qui n’a pas empêché l’ensemble des délégations de syndicats de répondre présent. Un rapport d’activité additionnel a dû être présenté quant aux conséquences de la crise dans la région. De fait, la CFDT-Bretagne a su faire preuve d’adaptation et rebondir afin d’organiser le premier congrès 100 % numérique de son histoire. « On espère que ce sera aussi le dernier ! », commente sa secrétaire générale, Lydie Nicol, qui préfère largement la proximité dans l’action syndicale au militantisme par écrans interposés.
Relancer la syndicalisation
Les interventions du rapport auront évidemment été marquées par le contexte sanitaire, notant la nécessité dans la période d’un accompagnement renforcé des équipes syndicales. D’autres ont salué la poursuite du développement avec 55 689 adhérents dans une région où la CFDT est, depuis longtemps, la première organisation syndicale. La crise a mis à rude épreuve les structures de l’interprofessionnel mais leurs évolutions récentes ont révélé leur capacité à réagir rapidement. La relance de la syndicalisation fut également au cœur de l’intervention de la secrétaire nationale Béatrice Lestic avec de…