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Extrait de l’hebdo n°3910
Hier, les parlementaires réunis en congrès ont voté l’inscription de la liberté garantie aux femmes de pouvoir recourir à une interruption volontaire de grossesse (IVG).
La France devient ainsi le premier pays au monde à garantir, dans sa Constitution, le droit des femmes à disposer de leur corps et à choisir leur vie. La portée politique de cette décision s’étend bien au-delà de nos frontières. À l’heure où de nombreux pays dans le monde, sous la poussée des forces conservatrices, restreignent les droits des femmes et criminalisent le recours à l’IVG, cette décision française historique démontre qu’il est possible, à force de ténacité et d’engagement, d’obtenir des droits et protections supplémentaires pour les femmes. Un formidable progrès pour toutes celles et ceux qui se sont battus dans le passé pour ce droit, et que la CFDT souhaite voir inscrit dans la Charte des droits fondamentaux européens.
Cette victoire, à la veille du 8 mars, journée internationale des droits des femmes, nous encourage aussi à poursuivre le combat de l’égalité entre les femmes et les hommes. Parce que c’est un combat de justice, parce que c’est un combat émancipateur, parce qu’il fait partie de l’ADN CFDT. L’égalité réelle progresse trop lentement et reste à construire, notamment dans le travail. Les inégalités salariales, de carrière et donc de retraite perdurent. Nous n’attendrons pas 130 années pour les résorber ! C’est pourquoi, le 8 mars 2024, soyons mobilisés pour l’égalité et les droits des femmes.