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Extrait de l’hebdo n°3844
Le 30 septembre, la cour d’appel de Paris a confirmé le harcèlement moral institutionnel et la culpabilité des ex-dirigeants de France Télécom. L’entreprise, elle, connaît à nouveau des tensions.
Certes, les peines prononcées en première instance à l’encontre de Didier Lombard et Louis-Pierre Wenès ont été quelque peu allégées : la cour a commué les peines de prison ferme en sursis. « Il n’en reste pas moins qu’une entreprise du CAC 40 et ses dirigeants sont finalement reconnus coupables pour des agissements de harcèlement institutionnel, ce qui est une première dans une affaire de cette ampleur », note Élisa Mistral, la déléguée syndicale…