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Mon travail idéal
Finis les bars à smoothies, le baby-foot ou le Chief Happiness Officer censés rendre les salariés « heureux au travail » ? Reste que ces artifices font toujours obstacle au nécessaire débat sur le contenu et les organisations de travail.

Alors, comme ça, un joli rooftop (toit-terrasse) végétalisé, des espaces de sieste, des bars à bonbons ou l’embauche d’un Chief Happiness Officer (CHO) seraient de nature à rendre les salariés plus heureux au travail ? C’est en tout cas ce que défendaient les partisans du bonheur au travail, notion apparue au tournant des années 2010, dans le sillage de l’approche américaine de « psychologie positive ». Un concept admirablement analysé dans Happycratie1, du chercheur Edgar Cabanas et de la sociologue Eva Illouz.
Très présente et très médiatisée dans les années pré-Covid, cette thématique a du plomb dans l’aile. Côté entreprises, on semble être revenu de ces gadgets, de nombreux DRH reconnaissant combien ces artifices n’ont pas de réels impacts sur la motivation ou l’engagement des…
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